Yves BRAYET


BIOGRAPHIE

 

Yves BRAYER, né à Versailles en 1907, est l'un des maîtres de la peinture figurative. En 1927, son premier voyage en Espagne le marqua fortement. Le Premier Grand Prix de Rome, en 1930, décida de son long séjour en Italie d'où il rapporta des gouaches, peintures et monotypes, témoignages de la vie romaine et vaticane. Peintre méditerranéen par excellence, il travaille régulièrement aux Baux-de-Provence et en Camargue. Mais il est aussi l'auteur de figures et de somptueuses natures mortes. Grand voyageur, il rapporta principalement des aquarelles de ses séjours au Maroc, en Grèce, au Mexique, en Iran, en Russie.

Il a exécuté des maquettes de décors et costumes pour le théâtre, des décorations murales. Graveur et lithographe, il a composé de nombreuses estampes et des illustrations pour des livres de luxe, notamment avec des textes de Paul Claudel, Blaise Cendrars, Henry de Montherlant, Jean Giono.

Ses principales expositions eurent lieu à Paris, Londres, New York, Genève (Musée Rath en 1961), Nice (Musée des Ponchettes en 1959), Musée de Bordeaux et de Madrid en 1962, Bruxelles, Berlin, Cologne, Bourges (Maison de la Culture en 1966), Musée Granet d'Aix-en-Provence et Musée Fabre de Montpellier en 1972. Musée Toulouse-Lautrec d'Albi en 1977, Musée Goya de Castres en 1980. Pour ses soixante-dix ans, hommage de la Bibliothèque Nationale «Yves Brayer Graveur» et lors de la parution d'un timbre qui lui a été consacré, rétrospective au Musée de la Poste à Paris, en 1979.

Durant l'année 1981, grand ensemble de ses œuvres dans huit musées et centres culturels au Japon.

D'importantes monographies lui ont été consacrées par André CHAMSON, Pierre MAC ORLAN, Jean GIONO, Armand LANOUX, Pierre MAZARS, Roger PEYREFITTE.

Membre de l'Académie des Beaux-Arts et Conservateur du Musée Marmottan.
 


Qu'il y ait ou non des ombres, peu importe : si un peintre voulait demain voir des ombres roses ou violettes, on n'aurait pas à lui demander compte, pourvu que son œuvre fût harmonique et qu'elle donnât à penser...

Paul Gaugin